Le cinéma, et plus largement l’image, nous éloigne-t-il irrémédiablement du vrai par sa puissance de fascination ? Ou au contraire cet art foncièrement technique autorise-t-il à penser autrement notre rapport au monde ? En collaboration avec Les Toiles Filantes, Ciné-Club de la Maison de Quartier sous-gare, le Groupe Vaudois vous propose une journée de visionnement et de réflexion autour du rapport entre la philosophie et le septième art. Chaque film sera introduit brièvement par un-e membre du ciné-club, et donnera lieu ensuite à une discussion animée par un-e des membres du Grvd.
Peut-on avoir accès à la vérité sans aucune projection ? Un des mythes fondateurs de la tradition philosophique nous parle d’une séance de cinéma : au fond d’une salle obscure, des prisonniers sont condamnés à contempler des ombres illusoires qu’ils prennent pour la réalité. Telle serait notre situation fondamentale selon Platon. Le cinéma, plus largement l’image, nous éloigne-t-il irrémédiablement du vrai par sa puissance de fascination ? Ou au contraire cet art foncièrement technique autorise-t-il à penser autrement notre rapport au monde ? Quelle lumière scintille dans les interstices des 24 images par seconde, ou dans le hors-champ inévitable de tout dispositif de montage ? En collaboration avec Les Toiles Filantes, Ciné-Club de la Maison de Quartier sous-gare, le Groupe Vaudois vous propose une journée de visionnement et de réflexion autour du rapport entre la philosophie et le septième art. Chaque film sera introduit brièvement par un-e membre du ciné-club, et donnera lieu ensuite à une discussion animée par un-e des membres du Grvd.
Au programme :
- 8h45 : accueil et croissants;
- 9h30 : Les années Lumière (Suisse – 1981) d’Alain Tanner (115’);
- 12h30 : repas;
- 13h30 : Les ailes du désir (Allemagne – 1987) de Wim Wenders (122’);
- 16h : pause café;
- 16h30 : La Grande Bellezza (Italie – 2013) de Paolo Sorrentino (135’);
- 19h : apéro.